Et espérant avoir attisé la curiosité de certains, au vu du petit engouement provoqué par l'annonce de l'adaptation animée, pour vous pousser à plonger dans l'original : une œuvre touchant au sublime et l'un des plus beaux contes contemporains qu'il m'ait été donné de découvrir.
Et dans un même temps, de façon consciente ou non, son regard désormais adulte, son affect marqué pour sa première œuvre, pour les fantasmes de sa jeunesse, va transformer le récit de Mahoyo en tentative de cristallisation d'un âge d'or de tous les possibles, en ode à l'enfance.
On y suit l'histoire d'Aoko Aozaki et d'Alice Kuonji, lycéennes le jour et mages administratrices de la ville de Misaki la nuit, se servant des formidables ressources magiques offertes par leurs terres pour exercer leurs arts occultes cachées du grand public.
Commençons par replacer tout ça dans un contexte, celui de son auteur Kinoko Nasu. Car oui les particularités de Mahōtsukai no Yoru (qu'on abrègera désormais Mahoyo), tant sur le plan plastique que narratif, trouvent leurs racines dans le lien qui unit le créateur et son œuvre.
Et enfin, pour les quelques uns qui auraient lu le thread sans avoir lu le VN, je ne peux que vous invitez à plongez dans l'un des (le ?) plus beaux contes contemporains qu'il m'ait été donné de découvrir, disponible entièrement en français via le travail de la @/MoonTradMahoyo
Car à une air du Type-Moon grand spectacle, mis en scène par des faiseurs singeant les moments de grâce des originaux bien plus que des auteurs tentant de se réapproprier l'œuvre de Nasu, quelle place y a-t-il pour une production personnelle et contemplative à la Mahoyo ?
De façon consciente ou non c'est ce regard, cet affect particulier pour sa première œuvre, pour les rêves de sa jeunesse, qui va transformer le récit de Mahoyo en tentative de cristallisation d'un âge d'or de tous les possibles, en ode à l'enfance.
Commençons par replacer tout ça dans un contexte, celui de son auteur Kinoko Nasu. Car oui la singularité du VN, tant sur le plan plastique que narratif, trouve ses racines dans le lien qui unit le créateur et son œuvre.