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C'est la même question que les "épées de chasse" qui ont souvent un profil proche des épées de duel en lice, et dont j'ai parfois du mal à différencier les exemplaires de chaque catégorie.
On a beaucoup causé hier, sous le post d'@Hycarius, à propos des différences d'allonges et des armes différentes.
Le sujet est traité dans une partie des sources techniques médiévales et modernes.
Comme ici, entre une lance et une épée longue à deux mains.
On ne le dira jamais assez, mais les coupures brusques dans le domaine des pratiques physiques comme culturelles, ça n'existe pas.
Hernan Cortez lui même fit usage d'une troupe de 700 soldats porteurs de ce bouclier rond, dont les porteurs sont appelés "Rodeleros".
Finissons même sur l'assassinat de Coligny, sous deux angles différents.
Je suppose que vous voyez toutes et tous la portée des deux œuvres, bien que décrivant toutes deux un assassinat.
La seconde illustration, encore plus explicite, montre clairement cet état de fait : Guillaume n'est pas un militaire en campagne, ou un chef mort dignement. Il est massacré sur une berge, à la sortie de son bateau, par des hommes en armes, à genoux, sans défense.
Tenez, une autre représentation, toujours très libre, donne un autre sens à la reddition.
Spa pareil, hein ? Le chef est décoiffé, son armure est déchirée, il est vouté, il est en dessous, il salue à la romaine.
Il est vaincu.